Conseil, direction artistique, graphisme, ergonomie, motion design, développement technique, accompagnement
3 bornes interactives
Muséum national d'Histoire naturelle
Sacha Mitrofanoff - MNHN
L’exposition « Espèces d’ours ! » du Muséum national d’Histoire naturelle permet d’approcher au
plus près ces animaux sauvages en comprenant leur histoire, leurs habitats, leurs relations avec
les Hommes ou encore les problématiques liées à leur conservation. Les visiteurs peuvent
également y voir 25 spécimens naturalisés et 3 squelettes complets.
Nous avons réalisé 3
bornes multimédias pour cette exposition, proposant aux visiteurs : la recherche de traces
d’ours dans une caverne pour comprendre comment ils vivaient, la reconstitution de l’arbre
phylogénétique de la famille remontant jusqu’à un ancêtre commun aux 8 espèces, et la fouille
d’une grotte pour trouver des ossements d’ours utilisés par l’Homme.
L’ours des cavernes est l’espèce de la famille des ursidés qui s’est éteinte le plus
récemment. Elle a côtoyé nos ancêtres.
Dans ce dispositif, les visiteurs sont à l’intérieur d’une caverne remplie de traces
laissées par des ours : bauge, griffades ou paroi polie… En touchant ces traces, les
visiteurs découvrent la manière dont les ours vivaient dans les cavernes.
La forme de
la caverne est découpée dans le bois du mobilier pour donner un aspect singulier à ce
dispositif. Nous avons également travaillé le graphisme en nous inspirant du style des
peintures rupestres.
La rigueur scientifique se basant sur des faits, il n’est pas facile de représenter un arbre
phylogénétique précis, avec seulement quelques ossements retrouvés lors de fouilles. C’est
encore plus difficile à appréhender pour un public non averti. Nous avons travaillé
l’ergonomie et le scénario interactif de cette borne multimédia pour permettre aux visiteurs
de reconstituer, étape par étape, l’arbre de la famille des ursidés, de comprendre ce mode
de représentation et de découvrir les ancêtres des 8 espèces actuelles.
Saviez-vous que
le plus vieil ours connu à ce jour ressemblait sûrement à un coyote ?
Après avoir fouillé le sol d’une grotte, les visiteurs étudient les ossements qu’ils ont
trouvé.
À partir de quelques traces retrouvées sur des ossements, les scientifiques sont capables
d’en déduire leur provenance : les extrémités acérées d'une fibula servaient à poinçonner
des peaux pour faire des habits, les fragments d'un fémur permettaient de retoucher le
tranchant des outils en silex, ou encore l'entaille perpendiculaire à un humérus montre
l’utilisation d’un silex pour prélever de la viande… Aux visiteurs de faire de
même.
Pour ce dispositif, nous avons réalisé des illustrations qui mettent en scène la
manière dont les Hommes se servaient des ossements d’ours pour leurs besoins.
Cette application est accessible dans son intégralité sur le site internet de l'exposition.